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Mercredi 1er août 2018, Mark Zuckerberg a officiellement annoncé le lancement du processus de monétisation de WhatsApp, application de messagerie rachetée pour 16,3 milliards de dollars en 2014. Facebook souhaite donc rentabiliser ce rachat et cette décision intervient après un plongeon boursier historique pour Facebook. La croissance ralentit et des changements sont en cours.
Par ailleurs, le fondateur et PDG de WhatsApp, Jan Koum, a annoncé sa démission fin avril 2018 suite à des différends rencontrés avec les dirigeants de Facebook quant à l’utilisation des données personnelles.
La monétisation va donc passer par deux leviers : un nouveau business model pour les entreprises et les publicités sur les statuts.
Dès 2019, les mobinautes verront apparaître des publicités dans l’application, mais limitées aux statuts pour le moment. Les statuts WhatsApp sont l’équivalent des « stories » sur Snapchat : un format permettant le partage de photos et de vidéos pour une durée limitée dans le temps. Aujourd’hui, plus de 450 millions d’utilisateurs se servent de cette fonctionnalité.
Côté entreprises, des changements sont également en marche. Depuis 2017, l’application permet aux annonceurs de communiquer directement avec des utilisateurs. Plus de 3 millions de sociétés utiliseraient cette fonctionnalité selon WhatsApp. Les annonceurs pourront désormais faire de la publicité sur le fil d’actualité de Facebook, qui ouvrira automatiquement une fenêtre de discussion sur WhatsApp.
Les conversions annonceurs / prospects seront gratuites si l’annonceur répond dans les 24h. Passé 24h, la société devra payer entre 0,43 et 7,7 centimes d’euro pour répondre aux messages. De nouvelles options payantes seront également disponibles.
En conclusion, la monétisation de WhatsApp marque une véritable rupture. Décision étonnante quand on sait que Marc Zuckerberg avait annoncé à l’époque du rachat en 2014 : « Je ne pense pas que la publicité soit le meilleur moyen de monétiser les services de messagerie ».
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