E-commerçants, adaptez votre stratégie digitale à la recherche vocale !
« OK Google, prépare moi une pizza ! ». Certes, si nous n’en sommes pas encore là, la recherche vocale se démocratise pourtant, et nous assiste de plus en plus régulièrement au quotidien. Que cela soit sur un smartphone, dans une voiture ou à domicile, les interactions avec les assistants vocaux se multiplient chez les usagers. Les marques ne sont pas en reste pour s’adapter à cette évolution et s’engouffrent volontiers dans ce nouveau levier plein de promesses. Simple tendance ou véritable révolution, faisons le point sur l’impact de la recherche vocale dans votre stratégie digitale.
Recherche vocale : 30% des recherches en 2020
Aujourd’hui, la moitié des français utiliserait des assistants virtuels selon une étude publiée par le guide d’achats Bonial. Mieux, Mediapost estime que les recherches vocales représenteraient près de 30% des recherches d’ici 2020. Les consommateurs quant à eux, discernent déjà les domaines dans lesquels ils attendent d’être épaulés par une technologie comme la recherche vocale. En effet, les français rechercheront prioritairement à être aidés sur la mise en relation avec des services consommateurs (28%), à avoir la possibilité de recevoir des coupons et des promotions diverses (21%) ou encore à recevoir des informations sur la géolocalisation de points de vente (16%).
Une enquête de Google UK montre que la recherche vocale induit un contexte de recherche très spécifique. En l’occurrence, les internautes y ont généralement recours quand ils n’ont pas les mains libres :
- en voiture pour la recherche d’un itinéraire.
- en cuisine pour la recherche d’une recette.
Les réponses sponsorisées dans les recherches vocales sont majoritairement rejetées par les personnes interrogées selon une étude Search Engine Land. Seuls 40% des interrogés ont répondu qu’ils seraient ouverts à ce type d’annonce, et à condition qu’elles s’avèrent pertinentes.
55% des foyers américains équipés en 2022
La pérennisation de la technologie repose avant tout sur l’équipement des foyers. Une étude du cabinet OC&C Strategy Consultants rapporte que 13% des foyers américains possédaient en décembre 2017 un assistant vocal. Google compte actuellement plus de 400 millions d’appareils dans le monde intégrant l’Assistant. Le model « Alexa » d’Amazon reste cependant en tête avec 3 fois plus d’appareils expédiés aux US & UK que Google en Décembre 2017.
Le 13 juin prochain, Amazon s’invitera à la fête de la montée des assistants vocaux en lançant son hautparleur intelligent « Echo ». 200 options y seront intégrées comme celles développées par les marques locales pour réserver une table sur LaFourchette ou trouver le statut de son vol AirFrance.
40 milliards de dollars de CA d’ici 2020
La question de la monétisation se pose maintenant pour les annonceurs alors que l’étude OC&C projette 40 milliards de dollars de chiffre d’affaires potentiel dans le monde d’ici 2020. Le sujet fait déjà partie des projets d’innovation dans les 3 ans à venir pour 54% des plus gros acteurs du e-commerce français selon une enquête FEVAD réalisée en partenariat avec le magazine LSA.
Le cas burger King avec une spot TV ayant déclenché les assistants vocaux des foyers américains fait déjà office de référence dans le secteur de la publicité. Mais au-delà du buzz le principal enjeux reste l’audibilité des marques via les assistants vocaux.
L’arrivée des fonctionnalités transactionnelles sur l’assistant Google
Le 19 Mars dernier, le blog Google France annonçait l’arrivée des fonctionnalités transactionnelles sur l’Assistant.
« Et cela commencera prochainement avec trois premières marques en France. Vous pourrez bientôt mettre une option sur un billet de train avec Oui.SNCF, acheter les meilleures ventes de livre chez FNAC […] »
Comme l’utilisation d’applications sur smartphone aujourd’hui, les interactions des internautes avec les marques via un assistant vocal se fera directement sans passer par de multiples résultats de recherche. Il semble que l’opportunité de référencement vocal pourra faire partie d’une stratégie de fidélisation plus que d’acquisition pour les annonceurs.
Par où commencer?
Pour commencer, nous vous conseillons d’établir votre signature en travaillant votre UX vocale. Enrique Alfonseca, membre de l’équipe recherche scientifique de Google, publiait en décembre dernier une liste de recommandations pour optimiser l’assistance vocale. Le défi consiste à repenser votre contenu auparavant affiché sur un écran, en choisissant les bons scénari de questions / réponses, énoncés de façon intelligible par l’assistant de recherche vocale. Une équipe a été en charge d’évaluer les réponses correspondantes aux requêtes des utilisateurs sur la base de 4 facteurs : la pertinence de l’information, sa longueur ainsi que sa formulation et élocution. Les précédentes recherches pour générer des conversations crédibles par des machines, ont permises d’accroître la qualité des interactions avec les assistants vocaux (ex: l’outil Tacotron 2 de Google ou WaveNet).
Enfin grâce aux outils Action pour Google Assistant ou aux 200 fonctionnalités d’Alexa, vous pouvez intégrer votre application vocale sur les assistants vocaux. D’ici 2020, les moteurs de recherche resteront évidemment une source de trafic non négligeable.
N’hésitez pas à contacter l’un(e) de nos consultant(e)s Ad’s up pour vous accompagner dans la mise en place de votre stratégie digitale via les assistants vocaux.