Le 12 mars 2025, Google a lancé Gemma 3, sa nouvelle génération de modèles d’IA open source pour les développeurs. Dans la lignée de Gemini 2.0, ce modèle témoigne d’une volonté de démocratiser l’accès à une IA performante. Mais alors qu’est-ce qui change par rapport à la première version de Gemma ? Pour le géant du web, ce nouveau modèle promet plus de performance, plus de sécurité et une meilleure optimisation des ressources. Décryptage.
Qu’est-ce qui change avec Gemma 3 ?
Avec Gemma, Google entend aider les développeurs à intégrer l’intelligence artificielle dans leurs solutions numériques. Mais face à l’avancée fulgurante de l’IA, les outils qui la sous-tendent doivent aussi s’améliorer. C’est l’objectif de cette nouvelle version.
Les nouvelles fonctionnalités
Afin d’avancer au rythme de l’IA, Gemma 3 s’améliore avec de nouvelles fonctionnalités.
- Une couverture linguistique exceptionnelle : le modèle prend en charge plus de 140 langues au total, dont 35 sont entièrement optimisées dès l’installation. Les développeurs peuvent désormais créer des applications internationales pour un public plus large.
- Des capacités multimodales intégrées : au-delà du traitement de texte, le nouveau modèle d’IA analyse maintenant les images et les courtes vidéos.
- Une mémoire contextuelle étendue : avec sa fenêtre de contexte de 128 000 tokens, Gemma 3 peut traiter des documents volumineux et maintenir une cohérence dans ses réponses. Et ce, peu importe le niveau de complexité et de détails requis.
- Les appels de fonctions : en prenant en charge les sorties structurées, l’IA facilite l’automatisation des tâches et la création d’expériences utilisateur dynamiques.
- Des versions quantifiées officielles : Google propose des versions optimisées qui réduisent les besoins en ressources numériques. Le tout, en conservant un niveau de précision élevé.
Notons également que le dernier modèle IA de Google surpasse la concurrence, notamment Llama-3 8B, DeepSeek-V3 et o3-mini. La puissance de calcul est optimale, l’expérience utilisateur aussi (même sur un seul GPU ou TPU).

Un renforcement de la sécurité
Même si Gemma 3 est un modèle open source, Google n’en oublie pas les impératifs de sécurité. Pour garantir une protection et une éthique maximales, la firme introduit ShieldGemma 2, un système de vérification d’images sophistiqué. Ce dispositif de sécurité est capable d’identifier et de filtrer automatiquement les contenus problématiques en les classant dans trois catégories principales : contenus dangereux, contenus sexuellement explicites et violence.
Mais attention, pas question de créer des règles trop strictes au risque de limiter l’innovation. C’est pourquoi, Google permet aux développeurs de personnaliser les paramètres selon leurs propres critères.
Entre innovation et protection, le développement de Gemma 3 implique une gouvernance stricte des données et des tests d’évaluation approfondis. Résultat : une approche open source responsable qui pourrait devenir le nouveau standard.
Comment utiliser Gemma 3 ?
Google a repensé le processus d’adoption pour permettre à tous les développeurs d’exploiter ce modèle. Et ce, quel que soit leur niveau. Alors, concrètement, comment l’utiliser ? Voici les différentes étapes :
Étape 1 – Explorer : vous pouvez l’utiliser directement dans votre navigateur ou utiliser une clé API depuis Google AI Studio.
Étape 2 – Personnaliser : commencez par télécharger les modèles Gemma 3 de Hugging Face, Ollama ou Kaggle, avant de les ajuster selon vos besoins et votre environnement.
Étape 3 – Déployer : la nouvelle version s’intègre à vos outils préférés pour la mise à l’échelle, comme Vertez AI, Cloud Run ou NVIDIA.
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