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    Black Friday 2020 : les tops et flops à retenir

    En savoir plus sur notre expertise Agence Google Ads 01/12/2020 5 min. de lecture mm Cassandre Voisin

    Événement immanquable, cette année, le Black Friday a une nouvelle fois fait couler beaucoup d’encre. Initialement prévu le 27 novembre, il a finalement eu lieu le 04 décembre dernier, contexte sanitaire oblige. Ainsi, pendant tout un week-end, les consommateurs ont pu bénéficier de réductions et promotions en tout genre sur une large gamme de produits. Cette année, malgré un contexte inédit, les français étaient au rendez-vous et les ventes ont explosé. 

    Black Friday 2020 : les tops et flops à retenir

    Black Friday : origines et impacts

    Venu tout droit des Etats-Unis, le “vendredi noir” est une fête célébrée le dernier vendredi de novembre, soit juste après Thanksgiving. Progressivement, cette journée est devenue un rendez-vous mondial incontournable tant pour les acteurs du e-commerce que pour les commerçants. Aujourd’hui, cet événement suscite beaucoup d’engouement mais très peu d’acteurs parviennent à mener une stratégie d’acquisition globale efficace. 

    Initialement, le Black Friday est arrivé en France via internet avant de s’étendre aux magasins physiques. L’enthousiasme provoqué, a donné lieu au Cyber Monday (le lundi suivant le Black Friday) qui lui-même a permis la naissance du Cyber-Week (conséquence du pont réalisé le week-end). 

    Progressivement, des événements du même type ont vu le jour comme le Single’s Day en Chine, qui n’est pas sans rappeler la Saint-Valentin, ou encore, le Prime Day d’Amazon qui touche tous les annonceurs dits “FBA”. Ces derniers représentent d’ailleurs une part non négligeable dans le planning d’achat des internautes. 

    Black Friday 2020 : les tops et flops à retenir

    Tous ces éléments permettent de mettre en lumière le fort impact du Black Friday tant sur les modes de consommation que sur les différents événements à travers le monde. 

    Black Friday : les limites 

    Malgré une notoriété grandissante et une opportunité intéressante de faire de bonnes affaires, le Black Friday est aussi considéré comme une journée noire pour de mauvaises raisons.

    En effet, l’association UFC-Que Choisir dénonce, à raison ou à tort, une technique agressive de commercialisation qui incite à la surconsommation.

    De plus, certains groupes sont unanimes pour dénoncer un nouvel effet sociétal pouvant avoir un impact considérable sur notre économie : l’effet différé. Cette nouveauté sous-entend que les périodes d’achat s’orientent de plus en plus vers une saisonnalité très forte. En d’autres termes, les internautes reportent désormais leurs achats sur des périodes de soldes ce qui, impacte fortement le besoin en fonds de roulement (BFR) des entreprises. En ce sens, le Black Friday serait donc responsable de l’appauvrissement progressif des entreprises à fort BFR et de l’enrichissement des entreprises à faible BFR. 

    Enfin, le Black Friday est de plus en plus remis en question. Très fortement politiques, de nouvelles contestations émergent notamment avec les mouvements altermondialistes comme ATTAC, Extinction Rébellion ou encore Youth for Climate. Leur objectif est de changer les mœurs de consommation en prônant une nouvelle organisation des échanges et en apportant une dimension sociale et écologique au commerce international.

    Black Friday : nos best practices 

    Quels que soient vos objectifs pour les différents événements, il est très important de définir en amont, une stratégie efficace qui répond aux enjeux de la saisonnalité. Voici notre top 3 des conseils à suivre pour mener à bien vos opérations :

    Conseil n°1 : capitalisez sur vos leviers de performance

    La période que nous traversons actuellement favorise la découverte de nouvelles marques. Pour atteindre vos objectifs de visibilité, diversifier les leviers de performance peut s’avérer être une stratégie efficace. 

    Nous vous conseillons donc de bien monitorer vos flux Shopping pour éviter les refus pendant le Black Friday et de bien segmenter vos produits sur une logique Top Produits/Nouveaux, Produits/Autres afin d’avoir une vision claire des performances.

    De plus, veillez à utiliser au maximum vos audiences remarketing. Cela vous permettra de concentrer les investissements sur vos personae et ainsi renforcer la diffusion de vos campagnes avec des campagnes génériques qui assurent un chiffre d’affaires supplémentaire.

    Enfin, investissez sur des leviers innovants comme les marketplaces. En effet, Amazon, Cdiscount et Rakuten représentent de formidables viviers d’intentionnistes. Ces plateformes étant dédiées de facto à l’achat, vous allez pouvoir maximiser vos taux de conversion et ainsi augmenter votre rentabilité.

    Conseil n°2 : travailler en amont votre branding 

    Avant chaque temps fort de l’année, il est primordial d’intégrer la marque employeur dans votre stratégie et de bien la développer. En ces périodes de concurrence intense, il est nécessaire de vous démarquer de vos adversaires en utilisant des leviers assurant un trafic qualifié à moindre coût notamment pour sécuriser vos bassins d’audience. C’est ici qu’intervient le Display.

    En effet, de par sa force de frappe sur des inventaires premiums et étendus, vous serez en mesure de toucher vos prospects en amont des périodes de pic et ainsi capitaliser sur un bassin d’audience déjà activé. En d’autres termes, vous allez pouvoir générer des ventes sur des audiences chaudes, car déjà adressées, et ainsi maximiser votre taux de conversion le jour J. 

    Pour rappel, une marque bien définie sur un secteur spécifique a plus de chance de convertir un internaute qu’un acteur nouveau peu connu sur le marché. Vous évitez en effet, les questions fâcheuses comme “ce produit est-il réellement de bonne qualité ?’ ou “cette marque est-elle vraiment fiable ?”.

    Conseil n°3 : ne pas négliger votre stratégie locale

    Face au contexte actuel, les marques ont tendance à négliger leur stratégie locale. Cette dernière permet pourtant d’optimiser les ventes en favorisant la consommation de proximité. A l’ère des circuits courts “made in France” une stratégie drive-to-store peut faire la différence notamment lorsque le déconfinement sera complet. 

    Plusieurs leviers sont donc à prendre en compte. D’un côté il y a les Local Campaigns sur Google et de l’autre le DOOH (Digital Out-of-home) qui a le vent en poupe notamment grâce à la digitalisation des affichages publicitaires urbains.

    En ce sens, veillez à bien monitorer et optimiser vos fiches Google My Business, à mettre à jour vos informations magasin et à implémenter les leviers intéressants pour pousser vos produits (notamment via les Local Inventory Ads, vous permettant de pousser les produits de vos magasins en fonction des stocks disponibles).

    Si vous avez des questions sur votre stratégie SEA ou souhaitez être accompagnés dans votre stratégie web-marketing, n’hésitez pas à contacter notre agence Google Ads via notre formulaire de contact.

    À propos de l'auteur

    Cassandre
    Cassandre Voisin
    Assistante Communication